Tu es en pleine réflexion sur ton avenir et la rentrée approche à grands pas. Si l’informatique est ta passion et que tu vises une école d’ingénieurs, ce classement 2025 des meilleures écoles d’ingénieurs en informatique est fait pour toi. Il t’aidera à y voir plus clair parmi les nombreuses options disponibles, pour faire le bon choix selon ton profil, tes envies et les débouchés que tu recherches.
- Orientation post-bac : se lancer dans l’informatique
- Les meilleures écoles proposant un parcours jusqu’au doctorat
- Les universités les plus reconnues pour la recherche en informatique
- Thèses CIFRE et doctorats industriels : travailler en entreprise
- Quels débouchés après un doctorat en informatique ?
- Où postuler et comment préparer son dossier ?
Orientation post-bac : se lancer dans l’informatique
Choisir une formation en informatique dès le bac, c’est faire le pari d’un secteur en pleine expansion, au cœur de toutes les transformations économiques et sociales. Le numérique est omniprésent : de la cybersécurité à l’intelligence artificielle, en passant par le cloud, les applications mobiles ou encore les objets connectés, les compétences informatiques sont aujourd’hui recherchées dans tous les domaines. D’après plusieurs études, le secteur IT fait partie des plus dynamiques en France et en Europe avec un besoin constant de profils qualifiés. Commencer tôt permet de construire une base solide en algorithmique, développement et architecture des systèmes, tout en gagnant du temps sur les spécialisations très demandées comme la data science ou la cybersécurité.
Les métiers de l’informatique offrent une grande diversité de carrières. Que l’on souhaite devenir développeur, ingénieur logiciel, expert en cybersécurité, architecte cloud, data scientist ou même entrepreneur dans la tech, les débouchés sont nombreux, bien rémunérés et évolutifs. En se lançant dès le lycée dans une formation dédiée, on bénéficie d’un encadrement personnalisé, de projets concrets et de stages précoces, ce qui favorise une insertion professionnelle plus rapide. Commencer l’informatique dès le bac, c’est prendre une longueur d’avance sur un marché porteur et en constante évolution.
Les meilleures écoles proposant un parcours jusqu’au doctorat
Toutes les écoles d’informatique ne permettent pas de poursuivre jusqu’au doctorat. Un véritable parcours vers la recherche exige bien plus qu’un simple diplôme de niveau Bac+5 : il faut un environnement académique, des laboratoires de pointe et des encadrants expérimentés capables d’accompagner des travaux de recherche de haut niveau. Certaines écoles françaises se distinguent justement par leur excellence dans ce domaine, en offrant des masters de qualité mais aussi un accès privilégié à des thèses encadrées dans des institutions de renom, en lien direct avec le CNRS, l’Inria ou des entreprises via le dispositif CIFRE.
École normale supérieure – PSL (ENS-PSL)
Fondée en 1794 et située au cœur du Quartier latin à Paris, l’ENS-PSL est une grande école et université d’élite, membre de l’Université PSL. Elle dispense une formation d’excellence par la recherche, conduisant aux métiers de l’enseignement, de la recherche, ainsi qu’à des postes de cadre supérieur dans les administrations publiques et les entreprises françaises et européennes.

- Admissions : Les admissions se font principalement par concours très sélectifs après classes préparatoires, mais des procédures internationales existent également.
- Formation : L’ENS propose des programmes de licence, master et doctorat, avec une grande liberté dans la structuration des parcours académiques.
- Recherche : Elle abrite plusieurs départements de recherche couvrant les sciences naturelles, sociales et humaines, offrant un environnement propice à la recherche de haut niveau.
École Polytechnique – Institut Polytechnique de Paris (IP Paris)
L’École Polytechnique, fondée en 1794, est une grande école d’ingénieurs française de renom, membre fondateur de l’Institut Polytechnique de Paris (IP Paris). IP Paris regroupe six prestigieuses écoles d’ingénieurs françaises, dont l’École Polytechnique, l’ENSTA, l’École nationale des ponts et chaussées (ENPC), l’ENSAE Paris, Télécom Paris et Télécom SudParis.

- Admissions : Les admissions sont très sélectives, principalement via des concours après classes préparatoires, mais des admissions parallèles existent pour certains programmes.
- Formation : L’École Polytechnique offre des programmes de Bachelor, cycles ingénieurs, masters, mastères spécialisés et doctorats, avec une forte orientation vers la recherche et l’innovation .
- Recherche : Elle dispose de nombreux laboratoires de recherche, souvent en partenariat avec le CNRS et l’Inria, couvrant des domaines variés tels que l’intelligence artificielle, la cybersécurité et les sciences des données.
Mines Paris – PSL
Établie en 1783, Mines Paris – PSL (anciennement Mines ParisTech) est une grande école d’ingénieurs française, membre de l’Université PSL. Elle est reconnue pour la qualité de ses formations et de sa recherche, avec une forte orientation vers l’innovation et les partenariats industriels.

- Admissions : Les admissions se font principalement par concours après classes préparatoires, mais des admissions internationales et des passerelles existent pour certains programmes.
- Formation : Mines Paris propose des cycles ingénieurs, masters, mastères spécialisés et doctorats, avec une approche multidisciplinaire intégrant des aspects techniques, scientifiques et socio-économiques .
- Recherche : L’école compte 18 centres de recherche couvrant des domaines tels que l’énergie, les processus, les mathématiques appliquées, la robotique et l’informatique.
Les universités les plus reconnues pour la recherche en informatique
L’innovation technologique évolue à une vitesse fulgurante, les écoles d’ingénieurs ne se contentent plus de former de bons développeurs : elles doivent aussi être des acteurs majeurs de la recherche en informatique. Car derrière chaque avancée (en intelligence artificielle, cybersécurité, cloud computing ou encore robotique) se cachent des laboratoires, des thèses, des publications et des collaborations internationales.
Dans cette partie de notre classement 2025 des meilleures écoles d’ingénieurs informatique, nous mettons en lumière les établissements les plus engagés dans la recherche de pointe. Ces universités et grandes écoles se distinguent par la qualité de leurs travaux scientifiques, leur impact académique et leur capacité à faire rayonner la recherche française (et parfois européenne) au niveau mondial.
Université Paris-Saclay
Située au sud de Paris, l’Université Paris-Saclay est reconnue pour son excellence académique et scientifique, notamment dans les domaines de l’informatique, des mathématiques et de l’ingénierie.

- Formation : Elle propose des programmes de licence, master et doctorat, avec une forte orientation vers la recherche et l’innovation.
- Recherche : L’université abrite plusieurs laboratoires de recherche de renom, souvent en partenariat avec le CNRS et l’Inria, couvrant des domaines variés tels que l’intelligence artificielle, la cybersécurité et les sciences des données.
- Admissions : Les admissions sont sélectives, avec des procédures adaptées pour les étudiants internationaux.
Sorbonne Université
Située au cœur de Paris, Sorbonne Université est une institution prestigieuse offrant une formation de haut niveau en informatique et en sciences du numérique.

- Formation : Elle propose des programmes de licence, master et doctorat, avec une approche pluridisciplinaire intégrant les sciences fondamentales et appliquées.
- Recherche : L’université est associée à plusieurs laboratoires de recherche d’excellence, tels que le LIP6, spécialisés dans des domaines comme l’intelligence artificielle, la cybersécurité et les systèmes embarqués.
- Admissions : Les admissions sont compétitives, avec des critères rigoureux pour les programmes de recherche.
Université Grenoble Alpes (UGA)
Située dans un environnement alpin, l’Université Grenoble Alpes est réputée pour sa recherche de pointe en informatique et en mathématiques appliquées.

- Formation : L’UGA offre des programmes de licence, master et doctorat, avec une forte composante en recherche et développement.
- Recherche : L’université collabore étroitement avec des instituts de recherche tels que le CNRS et l’Inria et abrite des laboratoires renommés dans des domaines comme la robotique, les systèmes embarqués et la science des données.
- Admissions : Les admissions sont sélectives, avec une attention particulière portée aux projets de recherche des candidats.
Thèses CIFRE et doctorats industriels : travailler en entreprise
Les thèses CIFRE (Conventions Industrielles de Formation par la Recherche) permettent de réaliser un doctorat tout en travaillant en entreprise, en lien avec un laboratoire académique. Ce dispositif est financé en grande partie par l’ANRT (Agence Nationale de la Recherche et de la Technologie) et implique une double tutelle : un encadrant universitaire et un responsable en entreprise. Pour candidater, il faut généralement avoir trouvé une entreprise d’accueil prête à cofinancer la recherche, un laboratoire académique partenaire, et soumettre un projet de thèse commun. Le dossier est évalué par l’ANRT selon des critères scientifiques et stratégiques. De nombreuses écoles et universités (comme Polytechnique, Télécom Paris, Sorbonne ou Paris-Saclay) accompagnent activement les étudiants dans la mise en place de ces projets.
Ce type de doctorat est particulièrement intéressant pour les étudiants souhaitant rester proches du monde professionnel tout en obtenant un diplôme de haut niveau. Il permet de bénéficier d’un salaire complet (souvent supérieur au minimum doctoral) et d’une expérience concrète de recherche et développement (R&D) en entreprise. C’est aussi une voie royale pour s’insérer dans des secteurs technologiques pointus, que ce soit dans des grands groupes (Thales, Dassault, Orange…), des PME innovantes ou des startups deep tech. Le taux d’employabilité post-CIFRE est excellent : une majorité des doctorants sont embauchés à l’issue de leur contrat dans la structure d’accueil.
Quels débouchés après un doctorat en informatique ?
Après un doctorat en informatique, plusieurs trajectoires professionnelles s’offrent aux jeunes docteurs selon leurs affinités et leur spécialisation. Beaucoup poursuivent en post-doctorat à l’étranger ou dans des laboratoires d’excellence, pour approfondir leurs recherches et renforcer leur dossier scientifique. D’autres rejoignent directement l’industrie dans les services de recherche et développement (R&D) de grandes entreprises ou dans des startups deep tech, où leur expertise pointue (IA, cybersécurité, calcul haute performance…) est particulièrement valorisée. Le savoir-faire acquis pendant la thèse (rigueur scientifique, autonomie, capacité à résoudre des problèmes complexes) est très recherché dans ces environnements.
Le doctorat ouvre naturellement la voie à une carrière académique avec des postes d’enseignant-chercheur dans les universités ou les grandes écoles, en France ou à l’international. Ces profils participent activement à l’avancement de la science tout en formant les nouvelles générations d’ingénieurs et de chercheurs. Les docteurs peuvent aussi créer leur propre entreprise technologique en s’appuyant sur les résultats ou prototypes issus de leur thèse. L’écosystème français avec ses incubateurs académiques (ex : Paris-Saclay, Inria Startup Studio) soutient de plus en plus ce type d’initiatives.
Où postuler et comment préparer son dossier ?
Pour postuler à un doctorat en informatique, il faut généralement identifier d’abord un sujet de recherche cohérent avec son parcours de master, puis trouver un directeur de thèse prêt à vous encadrer dans un laboratoire reconnu. La première étape est de consulter les offres de thèse disponibles sur les sites des écoles doctorales, des laboratoires de recherche (comme l’Inria, le CNRS ou les universités) ou sur des plateformes nationales comme ADUM.fr ou Theses.fr. Il est aussi courant de candidater à des thèses proposées dans le cadre de projets de recherche financés (ex : ANR, Europe, CIFRE) pour lesquels le financement est déjà validé.
Une fois le sujet et l’encadrant identifiés, la constitution du dossier de candidature est cruciale. Il comprend généralement un CV académique, une lettre de motivation solide et personnalisée mettant en valeur l’intérêt pour le sujet, les compétences acquises durant le master et les projets de recherche déjà réalisés (mémoire de M2, stage de recherche, publications éventuelles). Si vous avez déjà publié un article (conférence, workshop, revue), c’est un gros plus. Il est aussi essentiel de montrer que le sujet proposé s’inscrit dans la continuité logique de votre parcours académique.
N’hésitez pas à prendre contact en amont avec le futur encadrant pour échanger sur le sujet, montrer votre motivation et ajuster votre dossier. Une bonne relation avec votre directeur de thèse est souvent décisive pour l’acceptation du projet. Dans certains cas, un entretien oral ou une audition devant une école doctorale sera aussi exigé. Il est recommandé de postuler entre mars et juin 2025 pour une rentrée en octobre, les délais variant selon les établissements et les financements.