Parmi les nombreux SSD SATA abordables du marché, le Lexar NQ100 fait partie des modèles les plus accessibles. Présenté comme une solution fiable et simple d’installation, il vise clairement ceux qui veulent troquer leur disque dur pour un stockage plus rapide, sans exploser leur budget. Dans ce test complet du Lexar NQ100 240 Go, nous passons en revue ses performances, ses points forts et ses limites afin de déterminer s’il mérite sa place dans votre PC.
Lexar NQ100 (240 Go) : fiche technique complète et analyse
Le Lexar NQ100 est un SSD au format 2,5 pouces utilisant l’interface SATA III (6 Gb/s), un choix classique et compatible avec la plupart des PC portables et de bureau. Il se décline en trois capacités : 240 Go, 480 Go et 960 Go.
Sous le capot, on retrouve un contrôleur Lexar DM928 conçu pour fonctionner sans mémoire DRAM dédiée. Cela permet de réduire les coûts de fabrication, mais limite les performances en accès aléatoires par rapport à des modèles plus haut de gamme. La mémoire flash utilisée est de la NAND 3D TLC (confirmée sur plusieurs versions testées, même si Lexar ne communique pas officiellement sur le type exact de NAND utilisé sur chaque lot).
Côté performances, le constructeur annonce des vitesses de lecture séquentielle pouvant atteindre 550 Mo/s, soit la limite théorique de l’interface SATA. Les débits en écriture sont plus modestes et varient selon la capacité, sans valeur officielle précise, mais ils restent suffisants pour un usage bureautique et multimédia.
Lexar accompagne son SSD d’un logiciel utilitaire baptisé Lexar DiskMaster qui permet de consulter l’état de santé du disque (S.M.A.R.T.), de vérifier la température, d’effectuer un effacement sécurisé et de mettre à jour le firmware. L’ensemble est couvert par une garantie limitée de 3 ans, ce qui est désormais standard dans cette gamme de produits.
Déballage et présentation du SSD SATA Lexar NQ100
Le Lexar NQ100 arrive dans un emballage simple et compact, à l’image de son positionnement d’entrée de gamme. La boîte présente le SSD avec ses principales caractéristiques mises en avant. À l’intérieur, on retrouve uniquement le SSD bien protégé, sans visserie ni adaptateur fourni.
Le design du NQ100 est sobre, un boîtier fin et léger mêlant plastique et métal qui s’intégrera facilement dans n’importe quel PC portable ou fixe. Pas d’effets esthétiques particuliers ni de dissipateur thermique intégré, mais une conception fonctionnelle qui mise avant tout sur la simplicité et la compatibilité universelle du format 2,5 pouces.
Un SSD rapide en lecture mais limité en écriture
Pour évaluer le Lexar NQ100, nous avons effectué des tests avec le logiciel AS SSD, un outil de référence dans le domaine du stockage. Les résultats affichent une vitesse en lecture séquentielle de 510 Mo/s, ce qui correspond à la limite de l’interface SATA III. En revanche, l’écriture séquentielle plafonne à 323 Mo/s, une valeur un peu juste pour un SSD de cette catégorie. Cela reste environ trois fois plus rapide qu’un disque dur mécanique, mais l’écart se fait sentir lorsqu’on compare à des modèles concurrents comme le Crucial BX500 qui monte à 461 Mo/s en écriture.
Lors des tests en accès aléatoire sur de petits blocs le NQ100 obtient 18 Mo/s en lecture et 57 Mo/s en écriture. Ces chiffres sont cohérents pour un SSD sans mémoire DRAM, mais demeurent en retrait par rapport aux références plus haut de gamme comme le Samsung 870 EVO.
En charge multi-threads (qui simule plusieurs accès simultanés) les vitesses atteignent 53 Mo/s en lecture et 132 Mo/s en écriture. Ce niveau reste suffisant pour un usage bureautique ou multimédia. Les temps d’accès sont excellents avec 0,05 ms en lecture et 0,64 ms en écriture, garantissant une bonne réactivité lors du lancement du système ou de l’ouverture des applications.
Dans l’ensemble, le Lexar NQ100 propose des performances correctes pour un modèle d’entrée de gamme. Il se révèle efficace pour remplacer un disque dur et redonner de la fluidité à un PC, même si son comportement en écriture séquentielle est plus limité que certains concurrents directs.
Lexar DiskMaster : le logiciel de gestion du SSD NQ100
Le Lexar NQ100 peut être accompagné du logiciel maison Lexar DiskMaster, un utilitaire qui permet de garder un œil sur l’état de santé du SSD. L’interface donne accès aux principales informations S.M.A.R.T., à la température du disque et propose plusieurs outils pratiques comme l’effacement sécurisé ou la mise à jour du firmware.
L’ensemble reste volontairement simple et accessible à l’image du positionnement du NQ100. L’interface n’offre pas la richesse fonctionnelle de solutions concurrentes telles que Samsung Magician ou Crucial Storage Executive, mais elle remplit correctement son rôle pour un utilisateur qui souhaite surveiller et entretenir son SSD.
Lexar NQ100 : notre verdict après test
Le Lexar NQ100 s’impose comme un SSD SATA d’entrée de gamme qui tient ses promesses. Sa vocation est d’offrir une alternative abordable au disque dur mécanique et redonner de la réactivité à un PC portable ou de bureau sans faire exploser le budget. Dans ce rôle, il remplit parfaitement sa mission grâce à des vitesses de lecture séquentielle conformes aux attentes et des temps d’accès rapides qui assurent une utilisation rapide au quotidien.
Avis de la rédaction :
Le Lexar NQ100 est un SSD SATA économique qui offre une bonne réactivité pour remplacer un disque dur, mais montre vite ses limites face aux modèles plus performants.
On aime :
On aime moins :
Acheter au meilleur prix sur Amazon
Assistouest est susceptible de toucher une commission, sans frais supplémentaires pour vous.
Ses limites apparaissent dès que l’on sort d’un cadre bureautique classique. Les débits en écriture restent modestes pour un SSD SATA et les performances en 4K sont en retrait par rapport à des modèles plus complets comme le Crucial BX500 ou le Samsung 870 EVO. Pour un usage intensif, que ce soit la création de contenus, le jeu exigeant ou les transferts massifs, mieux vaut se tourner vers un SSD SATA de gamme supérieure, voire vers un SSD NVMe si possible.
À propos de l'auteur
Adrien Piron
